Sur la Brèche (ou presque)

Publié le par renarde1

Jeudi 24 avril 2009, Brèche de la Somme , 1500 m D+

Laure et Antoine sont à la Bérarde, j'aimerais bien les rejoindre mais le jeudi, timing is timing ... je travaille à15h30 à Valence. Quel objectif choisr ?

Benoît et Yougs sont partants pour la brèche de la Somme ; même en partant à 3h45 heures de la maison, ça va être très juste pour enchaîner les 2h30 de route aller , les 1550 m de D+ avec un petit portage, la descente et les 2h30 de route retour .

Il faut tout de même essayer ! Et ça commence mal !  Arrivée à Grenoble , il y a une déviation pour rejoindre la route de l'Oisans ! Une déviation d'au moins vingt kilomètres !  Je finis par arriver au Péage de Vizille avec dix minutes de retard (j'ai horreuur d'être en retard) mais heureusement mes amis "locaux" sont encore plus en retard que moi !
A la Bérarde, Laure et Antoine nous attendent, ils sont au courant de l'histoire de la déviation.

Rouget, Plaret, Gandolière ...

La début de la montée est rapide, comme d'habitude, je suis un peu à la traîne, mais pas trop. Le petit déjeuner pris à 3h20 a vite fait d'être oublié, j'ai faim !!! Plus on pénètre dans le vallon de Bonnepierre, plus le paysage est grandiose.

Le soleil surgit au col des Ecrins

Devant nous, la Barre des Ecrins et le célèbre couloir Mayer Dibona, qui fait rêver les amateurs de pentes (très) raides. Aujourd'hui le fameux couloir repoussera ses conquérants: les conditions ne sont plus celles d'hier.

A droite, "mon" couloir Nord de Pie Bérarde, et les souvenirs de décembre 2000, d'un froid glacial, d'une étroiture avec de la neige en sucre où j'ai bien couiné avant de réussir à m'élever de 3 m .
A gauche, le Col des Ecrins, une descente stressante en piolet-crampons, la neige glacée, puis du ski de printemps en tee-shirt dans les petits vallons ...
 

Nous arrivons bientôt à 3100m, au pied du couloir qui permet d'accéder à la Brèche. Ce dernier est en mauvaises conditions, rempli de boules (certaines énormes) gelées, ravagé par les coulées. Seul Yougs emmène ses skis là-haut, nous déposons tout le matos (sacs compris) et commençons à grimper là-haut en crampons.
 
Arrêt sous la brèche pour les renardes


80 m sous la brèche, Laure et moi nous nous arrêtons : la descente à pied  risque de prendre trop de temps si nous continuons. Il est bientôt 11h et il est temps de faire demi-tour. Les autres qui sont devant ont le temps de terminer.
La descente à pied passe bien mais il faut tout de même faire attention, Benoît a un pied qui ripe et part en glissade, il est arrêté par les bouboules après avoir pris beaucoup de vitesse ! la seule sanction sera heureusement une belle abrasion sur le bras.
 
La brèche, pas si loin ...                                                           Soins au blessé



 

Nous retrouvons nos skis pour une descente sur une neige encore assez dure, mais tout le reste est facile et amusant : franchissement de moraine, lit de torrent. Yougs nous précède à la voiture et c'est là qu'il nous sort un petit vin blanc pour l'apéro !
La fin de l'histoire, c'est que j'étais à l'heure au boulôt encore une fois , j'ai même pu prendre ma douche avant .

Publié dans Ski de randonnée

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J
Salut brigite<br /> Une fois de plus à fond la caisse... mais c'est passé, bravo<br /> Bious et à la prochaine sur des skis ...<br /> Jean-Phi
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