Quatre jours en vadrouille : J2/ neige, brouillard et chaleur
Dimanche 5 avril 2009, Tour de la Rocca Bianca, ski de rando, 1400 m D+
Pour cette première matinée à Fouillouse, après avoir pris conscience des conditions assez particulières de la montagne (grosses chutes de neige récentes), nous nous décidons pour une balade de type "panoramique" au départ du gîte. Finalement il était assez "noramique" à cause du brouillard, mais bon ...
Nous allons devoir faire face à quelques facéties nivo-météorologiques tout droit venues d'italie.
Derrière nous, il fait beau Ici, c'est l'hiver
Tout d'abord, là où nous nous dirigeons, de gros nuages s'accumulent. Bien sûr dans notre dos, il fait grand soleil. Les montagnes sont incroyablement blanches pour un mois d'avril, mais de poudreuse point, le vent a tout cartonné, le soleil a tout croûté. Nous devrons renoncer à agrémenter le "voyage" par des objectifs plus ambitieux.
Montée au col de Stroppia : soleil ou mauvais temps ?
Nous remontons le looooooooong vallon jusqu'au col de Stroppia, où le vent nous accueille après que le soleil nous aie chauffé pendant toute la montée. Si on s'écoutait on passerait son temps à s'habiller/mettre les lunettes/ enlever le bonnet/ se déshabiller/ enlever les gants/ changer le bonnet pour un chapeau de soleil, etc ...
les nuages font semblant de s'en aller, puis comme nous basculons dans une haute vallée italienne, une brume épaisse monte et nous envahit.
Juste le temps de regarder un peu ...
... le brouillard s'installe ...
La montée suivante se fait dans la purée de pois. Une certaine fatigue (pour ne pas dire une fatigue certaine) se fait sentir au sein de l'équipe. Des falaises parfois visibles nous dominent, et nous essayons d'imaginer où se trouve le pas de valounas. Une idée est vite mise en doute par une autre plus vraisemblable. Laurence commence à tracer dans une pente bien raide où la neige est très profonde. Elle perd un ski qui s'arrête peu en dessous, je le lui ramène et là, elle ne parvient plus à rechausser ! de plus l'endroitn'est pas très sain, c'est trop chargé, nous renonçons au pas de Valounas. brouillard, pente chargée, fixation qui délire : l'intensité dramatique monte d'un cran !
Vite, ça se lève ! Le pas est-il par là ? Vers les cornes plutôt ...mais ça craint quand même !
Ouf, la fix n'est pas cassée ...
Pour la fixation, ce n'est pas grave: pas mal de glace qui la bloque et l'empêche de se refermer. Quant au col, on lui préfèrera tout simplement ses remplaçants, aux jolis noms de Portiola et Portiolette.
Col de la Portiola variante de la Portiolette
Le col de la Portiola est juste au-dessus. le descendre est un peu pénible , dans un jour blanc marqué, avec une neige dure mais parfois cassante. Pour la Portiolette, nous choisirons un passage juste au-dessus qui permet d'éviter un repeautage, au pris d'une remontée en escaliers assez fatigante. L'autre côté reserve quelques virages sympathiques et plus ensoleillés, avant de retrouver la neige croûtée.
Encore un col avant le retour, le Vallonnet, très plat malgré les 100 m de remontée, si plat que Cisou et Laurence le négocierons sans les peaux.
Un genre de ski de fond pour remonter au vallonnet
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines ... A 15 heures, la neige du looooooong vallon de retour est imprégnée d'eau et il faut pousser sur les bâtons pour celui qui est devant dans la descente. Les cuisses et les genoux crient grâce ! Cette fin d'après-midi au gîte, nous nous ferons une petite séance de baume du tigre et d'étirements ... personnellement, j'ai souvent mal aux genoux après avoir skié des neiges difficiles , ou sur un terrain très plat, là on a cumulé.
1400 m avec ce type de conditions, c'est beaucoup plus fatigant que 1800 m en transfo ... nous approchons du gîte avec un plaisir non dissimulé .!
Isa et Benoît doivent nous rejoindre ce dimanche soir. Ils arriveront plus tard que prévu, après 22h car un éboulement a coupé la route entre Gap et Barcelonnette ...
Et au menu de demain, ce sera ; la banane, la banane, la banane ! (suite au prochain épisode)
Pour cette première matinée à Fouillouse, après avoir pris conscience des conditions assez particulières de la montagne (grosses chutes de neige récentes), nous nous décidons pour une balade de type "panoramique" au départ du gîte. Finalement il était assez "noramique" à cause du brouillard, mais bon ...
Nous allons devoir faire face à quelques facéties nivo-météorologiques tout droit venues d'italie.
Derrière nous, il fait beau Ici, c'est l'hiver
Tout d'abord, là où nous nous dirigeons, de gros nuages s'accumulent. Bien sûr dans notre dos, il fait grand soleil. Les montagnes sont incroyablement blanches pour un mois d'avril, mais de poudreuse point, le vent a tout cartonné, le soleil a tout croûté. Nous devrons renoncer à agrémenter le "voyage" par des objectifs plus ambitieux.
Montée au col de Stroppia : soleil ou mauvais temps ?
Nous remontons le looooooooong vallon jusqu'au col de Stroppia, où le vent nous accueille après que le soleil nous aie chauffé pendant toute la montée. Si on s'écoutait on passerait son temps à s'habiller/mettre les lunettes/ enlever le bonnet/ se déshabiller/ enlever les gants/ changer le bonnet pour un chapeau de soleil, etc ...
les nuages font semblant de s'en aller, puis comme nous basculons dans une haute vallée italienne, une brume épaisse monte et nous envahit.
Juste le temps de regarder un peu ...
... le brouillard s'installe ...
La montée suivante se fait dans la purée de pois. Une certaine fatigue (pour ne pas dire une fatigue certaine) se fait sentir au sein de l'équipe. Des falaises parfois visibles nous dominent, et nous essayons d'imaginer où se trouve le pas de valounas. Une idée est vite mise en doute par une autre plus vraisemblable. Laurence commence à tracer dans une pente bien raide où la neige est très profonde. Elle perd un ski qui s'arrête peu en dessous, je le lui ramène et là, elle ne parvient plus à rechausser ! de plus l'endroitn'est pas très sain, c'est trop chargé, nous renonçons au pas de Valounas. brouillard, pente chargée, fixation qui délire : l'intensité dramatique monte d'un cran !
Vite, ça se lève ! Le pas est-il par là ? Vers les cornes plutôt ...mais ça craint quand même !
Ouf, la fix n'est pas cassée ...
Pour la fixation, ce n'est pas grave: pas mal de glace qui la bloque et l'empêche de se refermer. Quant au col, on lui préfèrera tout simplement ses remplaçants, aux jolis noms de Portiola et Portiolette.
Col de la Portiola variante de la Portiolette
Le col de la Portiola est juste au-dessus. le descendre est un peu pénible , dans un jour blanc marqué, avec une neige dure mais parfois cassante. Pour la Portiolette, nous choisirons un passage juste au-dessus qui permet d'éviter un repeautage, au pris d'une remontée en escaliers assez fatigante. L'autre côté reserve quelques virages sympathiques et plus ensoleillés, avant de retrouver la neige croûtée.
Encore un col avant le retour, le Vallonnet, très plat malgré les 100 m de remontée, si plat que Cisou et Laurence le négocierons sans les peaux.
Un genre de ski de fond pour remonter au vallonnet
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines ... A 15 heures, la neige du looooooong vallon de retour est imprégnée d'eau et il faut pousser sur les bâtons pour celui qui est devant dans la descente. Les cuisses et les genoux crient grâce ! Cette fin d'après-midi au gîte, nous nous ferons une petite séance de baume du tigre et d'étirements ... personnellement, j'ai souvent mal aux genoux après avoir skié des neiges difficiles , ou sur un terrain très plat, là on a cumulé.
1400 m avec ce type de conditions, c'est beaucoup plus fatigant que 1800 m en transfo ... nous approchons du gîte avec un plaisir non dissimulé .!
Isa et Benoît doivent nous rejoindre ce dimanche soir. Ils arriveront plus tard que prévu, après 22h car un éboulement a coupé la route entre Gap et Barcelonnette ...
Et au menu de demain, ce sera ; la banane, la banane, la banane ! (suite au prochain épisode)